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OEUVRES

- RELECTURES -

Miryan Klein ne copie pas l’histoire de l’art — elle la traverse.
Elle la dérange, l’ouvre, la métisse, la politise.

Elle y insuffle l’humain, le réel, l’aujourd’hui.

Ses relectures sont des réanimations critiques :

« Olympia », « Le Violon d’Ingres », « Le Déjeuner sur l’herbe »…

Chaque titre devient un interstice, une faille où l’artiste glisse sa propre voix — féminine, engagée, tendre et provocante.

Un art qui questionne, désaxe, et rend visible ce que la culture dominante a longtemps tenu hors cadre.

Ce n’est pas une relecture : c’est un nouveau chapitre.

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- LA FOULE -

Elles sont là, debout, côte à côte -

figures d’acier dressées vers le ciel.


Mais dans leur proximité, une étrange solitude résonne.

Miryan Klein donne corps à cette ambivalence :

Être au milieu des autres, et pourtant seul.

Chaque silhouette est une présence,

un silence, un fragment d’histoire.


À chaque pas du passant, la lumière change -

 la sculpture devient miroir.

Ce n’est plus La Foule que l’on regarde.
C’est soi-même, fondu dans l’autre, dans le groupe,

dans le monde.

La Foule, ce n’est pas une multitude - c’est une solitude partagée.

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- UN JOUR, UN JOUR -

Une fresque poétique sur le temps qui passe.

365 papillons, 365 jours, 365 fenêtres ouvertes sur nos fragilités et nos métamorphoses.

Miryan Klein cristallise l’éphémère pour interroger notre rapport à l’instant présent.


Elle mêle délicatesse picturale et profondeur philosophique, soulignant la précarité et la beauté du vivant.

L’œuvre nous invite à redécouvrir notre sensibilité,
à apprivoiser notre vulnérabilité,
et à célébrer la poésie silencieuse du quotidien.

- INTRUSIONS ET OEUVRE SUGGERÉE -

Œuvre Suggérée  (1997–1999)

« La conjonction du visible et de l’imaginaire aboutit à une œuvre partagée, unique, selon le regard qui s’y pose. »

Miryan Klein joue habilement entre le visible et l’invisible, la suggestion et la révélation.


La toile devient confidence : elle interroge la perception, la projection, l’imaginaire.


Un art du mystère, de la frontière fine entre ce qui est montré et ce qui est caché.

Intrusions (2003–2025)

Une œuvre qui semble parler à la peau du monde.
Strates brûlées, nervures entaillées, cicatrices silencieuses de nos mémoires collectives.

Miryan Klein travaille la matière comme on explore une terre blessée — lentement, profondément.

Chaque ligne trace les intrusions du temps

dans la chair de la toile.

L’œuvre ne crie pas. Elle murmure avec gravité,
dans une langue que seul le sensible peut entendre.

Une surface, oui — mais surtout, une profondeur vivante.

Série Intrusion 34, Acrylique brûlée sur toile, 150 x 150, 2003 ©Miryan Klein.jpg

- DYSTOPIES SOCIALES...

REGARD SUR MONDE EN MUTATION -

Miryan Klein scrute les lignes de fracture d’un monde ultra-connecté, ultra-contrôlé, ultra-fragile.

Elle capte le glissement : de l’humain vers le flux,
de l’identité vers le code, du corps vers le produit.

Ses œuvres sont des constats visuels — mais sans jamais sombrer dans le manifeste.


Elles incarnent. Les distributeurs d’humains.
Les corps calibrés. Les migrants anonymes.
L’eau devenue marchandise. L’oxygène mis sous vitrine.
Les territoires broyés par la consommation.

Ici, l’installation devient dispositif critique.
L’esthétique, une arme douce.


Le regard du spectateur, partie prenante d’un système qu’il croyait observer de l’extérieur.

Chez Miryan Klein, il n’y a ni futur, ni passé.
Il y a une contemporanéité en crise, figée dans l’absurde, où l’humour est un souffle de survie, et la poésie, un acte de résistance. Ce n’est pas une dystopie à venir.
C’est celle qu’on habite déjà.

Maquette La societe de consommation.jpg

- NATURE RECOMPOSÉE / ÉTATS DE MATIÈRE -

Chez Miryan Klein, la matière n’est jamais un simple support.
Elle est langage, tension, révélateur.
Résine, papier bulle, plexiglas : ces matériaux translucides
ne viennent pas voiler l’œuvre — ils l’augmentent.

 

La lumière s’y reflète, s’y diffracte, les couleurs s’y intensifient. Chaque surface devient volume,
chaque image, une présence amplifiée.

Le papier bulle capte le regard. Il fragmente sans détruire. Il crée du mouvement,
offre une profondeur mouvante, presque vibrante.

La résine, fine membrane, donne de l’éclat.


Elle ne fige pas : elle révèle.

Ce travail ne documente pas une disparition.
Il donne forme à une persistance, à une insistance du visible.

 

Miryan Klein compose avec le réel
comme on traverse une matière vivante —avec attention, avec tension, dans une lucidité poétique.

 

Ce que l’on voit, on le voit mieux.
Amplifié. Pulsant. Toujours là.

Dans cette stratification du réel, Miryan Klein affirme une chose essentielle :


la nature n’a pas disparu — elle insiste.

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